LES BARBEAUX A LA MOUCHE (TECHNIQUE).

Comme beaucoup de rivières ,on trouve de beaux barbeaux sur l'Allier et on se rappelle de la bagarre si on en pique un avec sa canne à mouche, pour peu qu'il dépasse les 3 livres et qu'on soit monté en 14/100ème. Il m'arrive de les pécher ,les ayant localiser, ils se cantonne en général dans les courants et les fosses plus ou moins rapides, dans les fins de courants ou la rivière se creuse, et dans les bordures sous peu d'eau. Je les pèches avec mes nymphes lourdes, hamecons de 10 à 12, la nymphe doit rouler sur le fond et la touche est sanctionée par un arret, il faut ferrer modérément. En pratique on doit lancer en oblique ,en amont, quand la nymphe touche l'eau le scion de la canne se trouve à raz de l'eau pour laisser la nymphe plonger, puis pendant la coulée qui peut faire 15 m de dérive ,on relève la canne presque à la verticale en assayant de garder une légère tension, penser à faire le mendig nécèssaire( repositionnement de la soie pour éviter le ventre de la soie) , éviter qu'il y es trop de soie de poser du l'eau, en fin de dérive la canne doit redescendre et se trouve à l'horizontale , on peut pécher loin devant soi comme si on péchait en nymphe au fil. Le poids de la nymphe à beaucoup d'importance suivant ou on pèche. Mes nymphes sont montées simplement avec du garenne ou de l'octodon naturel ou teinté en olive avec des collerettes oranges ou jaunes, elles sont plombées avec des billes tunsgtènes de 4 a 6mm, plus certaines fois un enroulage de plomb.